La France et l'Italie ont perdu une première bataille à Bruxelles. Certes, la Commission européenne n'a retoqué aucun des projets de budget nationaux pour "manquement particulièrement grave" la semaine dernière. Mais elle n'en a pas moins obtenu leur correction in extremis par Paris et Rome. Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a bricolé en urgence 3,6 milliards d'ajustements budgétaires supplémentaires pour 2015, afin d'éviter d'en arriver à cette humiliante extrémité. Et les seconde et troisième économies de la zone euro sont loin d'avoir franchi l'obstacle. L'ancien ministre des Finances Pierre Moscovici, tout juste investi commissaire aux Affaires économiques et monétaires, l'a subrepticement rappelé mardi, lors de la présentation des prévisions économiques d'automne de la Commission : ni François Hollande ni Mateo Renzi n'ont obtenu la reconnaissance de "circonstances [économiques] exceptionnelles" comme ils le réclamaient depuis des semaines pour pouvoir assouplir le rythme de réduction de leur déficit. "Disons-le, elles n'ont pas été considérées comme existant pour l'ensemble de la zone euro, et c'est pour l'ensemble de la zone euro qu'elles doivent être appréciées", a souligné le Français. En clair, la seule échappatoire reconnue par les règles budgétaires européennes est bouchée pour Paris et Rome.La lettre de l'AllemagneLe matin même, Bercy plaidait pourtant encore pour que la "nouvelle Commission...
Budget : Pierre Moscovici sans pitié avec la France
information fournie par Le Point 06/11/2014 à 08:17
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